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Coffee: Reading on Public Policies

Essay by   •  April 28, 2016  •  Research Paper  •  4,125 Words (17 Pages)  •  1,170 Views

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Le café :

Reading on public policies

1. Introduction

Alors que dans le premier travail de groupe nous nous sommes concentrées sur les systèmes de culture du café et sur leur conséquences au niveau environnemental, nous allons cette fois aborder la thématique du café sous une différente perspective: les politiques publiques.

La policy sur laquelle nous allons baser notre analyse est le International Coffee Agreement (ICA). Ce document – en opposition aux politiques nationales qui s’appliquent donc à un seul contexte spécifique – nous permet de garder un regard plus complet sur les questions globales liées au café étant donnée sa portée internationale. De plus, lors de nos recherches bibliographiques nous nous sommes rendues compte que l’ICA représente une des références principales utilisées dans les discours reliés au domaine du marché du café. Pour cette raison, il nous paraît pertinent d’axer notre recherche autour de ce document fondamental.

Comme nous le verrons au cours du travail, l’ICA concerne plusieurs aspects économiques et de régulations du marché, ce qui implique qu’une analyse des enjeux économiques de base s’impose pour la compréhension des questions environnementales.  

L’article académique que nous avons choisi comme point de départ pour notre analyse a été écrit par l’économiste néozélandais Jason Potts (2008) et s’intitule The International Coffee Agreement 2007 : An Instrument for Building a Sustainable Coffee Economy. Nous avons choisi de baser nos réflexions à partir de ce texte car il offre une vision d’ensemble des concepts clé sur lesquels l’ICA pose ses fondements. Il nous a donc permit de devenir familier avec des principes qui sont énumérés dans l’ICA mais qui ne sont pas expliqués trop dans les détails dans le texte officiel, alors que dans l’article de Potts deviennent plus compréhensibles. L’auteur propose également des exemple concrets de possibilités de mise ne place de l’ICA, ce qui nous a aidé à clarifier la situation concernant le marché mondial du café et les objectifs de l’ICA envers celui-ci.

2. International Coffee Agreement

L’International Coffee Agreement, plus simplement connu avec l’abréviation ICA, est un traité international qui a été stipulé en 1962 et qui a été ensuite renouvelé plusieurs fois dans l’histoire. En effet, des nouvelles versions de ceci ont été ratifiées en 1976, 1983, 1994, 2001 et 2007. La version la plus récente, signée en 2007 et entrée en vigueur en 2011, a été accordée par 77 états membres du International Coffee Council. Ce Conseil est l’autorité qui exerce les fonctions nécessaires à l’application des dispositions de l’ICA et il est un organe fondamental de l’International Coffee Organization (ICO).

2.1. International Coffee Organization

L’ICO est l’organisation intergouvernementale qui s’occupe du café. Elle a été fondée à Londres en 1963 sous les auspices des Nations Unies en raison de la grande importance que le café recouvre à l’échelle de l’économie mondiale (ICO 2015). En effet, elle ressemble des pays exportateurs et importateurs afin de faire face aux défis du secteur caféier global à travers une coopération internationale. Les pays membres de cette organisation représentent environ le 98% de la production mondiale de café et le 83% de la consommation mondiale de ceci (ICO 2015). Etant née comme un organe principalement chargé de la régulation du marché du café et de la stabilité des prix et des échanges, son rôle a évolué à travers les années et elle recouvre aujourd’hui une grande importance aussi dans le développement d’un certain type de marché. Son mandat peut en effet être résumé comme suit : « the ICO’s mission is to strenghten the global coffee sector and promote its sustainable expansion in a market-based environment for the betterment of all participants in the coffee sector » (ICO 2015). Afin d’apporter des améliorations dans les domaines que nous venons de citer, l’ICO a donc décidé, en accord avec les Etats membres, de renouveler l’ICA encore une fois en 2007. Ce traité international vise en effet à réglementer en quelque sorte l’engagement des différents pays dans la cause en faveur du secteur caféier mondial.

2.2. Bref historique

Comme le remarquent Akiyama et Varangis (1990 : 158), le premier ICA établit en 1963 « aimed to halt a declining price trend and stabilize prices above their free market level ». Pour ce faire, l’instrument régulateur du marché prioritairement développé par l’ICO était un système d’exportations basé sur des quotas. Ce système prévoyait donc que des quantités limite de café devaient être produites par les états exportateurs et ensuite achetées par les états importateurs. De cette manière, les risques de surproduction et de sous-production devaient freiner les risques d’instabilité du marché et des prix. En 1973, cependant, le système des quotas a dû être abolit « because producing and consuming countries could not agree on the level of the support price and the level and allocation of quotas » (Akiyama et Varangis 1990 : 158). En effet, bien que ce système faisait sens à niveau théorique, dans la pratique ces quotas ne pouvaient pas toujours être respectées, à l’exemple de la crise du 1975 du Brésil qui a dû faire face à un gel très important qui a affaiblit énormément la production de café en faisant, par conséquent, augmenter sensiblement les prix de ce bien. Akiyama et Varangis expliquent qu’ensuite, en 1980 l’ICO a réintroduit un nouveau système de quotas qui a réussi à stabiliser les prix et le marché du café jusqu’à environ le début de l’année 1986, quand les prix ont de nouveau augmenté très fortement à cause d’un sévère sécheresse qui a touché le Brésil et qui a réduit encore une fois la production de café de ce pays. Les discussions autour des instruments à utiliser afin de stabiliser le marché ont été nombreuses au cours des années, et les perspectives d’action ont également évolué au cours du temps. En effet, il est possible de distinguer trois phases qui ont structuré le marché du café après la fondation de l’ICO (Talbot 2004) :

  1. 1963-1989 : la période de régulation, lorsque la commerce du café est régulé par les principes internationaux établis dans l’ICA, principalement par les systèmes de quotas.
  2. 1990-aujourd’hui : période néolibérale des crises du secteur caféier.

Comme nous pouvons le constater en observant cette division en deux phases, les approches pour faire face aux conditions du marché du café ont changé à travers le temps. Comme nous l’avons vu brièvement au début de ce chapitre, jusqu’à la fin des années 1980 le système des quotas a été plusieurs fois mis en place, abolit et ensuite réinstauré. Pendant cette période, les prix du café sont restés relativement élevé car « les quotas d’exportation atténuaient les fluctuations à la hausse et à la baisse » (ICO 2014 : 2). Cela peut être observé dans le graphique ci-dessous.

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